Jason Andrews Jason ; totally irrisistable.
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UCLA and you Love: Nick, mais elle ne le sait pas. :( Family & Friends: Group: Playboys
| Sujet: Présentation #1 Ven 17 Avr 2009 - 20:02 | |
| Salut Je voulais savoir votre avis sur cette présentation. Merci de donner des commentaires constructifs. - Spoiler:
Les cheveux dans les yeux, les mains dans les poches, Aurore se déplaçait lentement à travers ce paysage fantastique. Le ciel était immense et d'un bleu immaculé, laissant le plus perfectionniste sur les doigts de pied. Les arbres étaient gigantesques et irradiaient d'un vert riche et profond. L'herbe qui cassait sous les ballerines de la jeune fille arborait des pâquerettes qui semblaient ne jamais avoir manquée de soleil. Au fin fond on voyait un reflet bleuté qui différenciait du ciel sans nuage: la mer était là bas, et scintillait de milles feux. Le soleil éclaircissait chaque pétale, chaque recoin de l'île, et tout baignait dans cette lumière douce. Tout semblait silencieux mais les oiseaux chantaient avec le vent, et des échos très faibles se faisaient entendre partout sur l'île. Tout semblait tranquille, reposé, et en grande satisfaction.
D'ailleurs, Aurore, qui découvrait chaque recoin de ses yeux bleu, ne s'était jamais sentit aussi bien. Surtout depuis février dernier. Le vent si frais, si pure remplissait ses poumons et elle en profitait. L'odeur délicieuse des fleurs multicolores autour d'elle s'ajoutait avec délice, et elle voulait croquer ces fleurs si parfaites, qui semblaient ne jamais avoir été dérangées par un insecte. Le vent doux lui donnait des frissons de joix et elle lécha ses lèvres: elle ne pouvait pas y croire ses yeux. Était-elle vraiment ici?
Bien des heures auparavant, lui semblait-il, elle avait été dans cette pièce noire qu'elle quittait qu'une seule fois par jour. Cette pièce noire qui avait été sa chambre pendant un ans et quelques mois. Cette pièce noire, ou plutôt, cette cellule de prison.
Oui, cette cellule de prison qui avait encadrée sa vie depuis février dernier. Cette cellule de prison qui ne lui offrait ni confort, ni joie. Une cellule, une cellule de prison. Toute noire. Toute sale. Et puis surtout, toute silencieuse. Surtout, parce que vivre un an tout les soirs en compagnie de ce silence mortelle qui glace les os n'était pas une partie de plaisir. Pas un plaisir du tout. Ces barreaux en fer qui lui interdisait la sortie. Mainte fois elle avait tentée de s'échapper. Tenter de s'échapper, quelle drôle d'idée. Vraiment un manque de temps, et d'énergie. Et l'énergie était très rare en prison. On en gardait très peu au fil des années. L'épuisement était un malaise très fréquent chez les prisonniers. Bien qu'ils ne fussent aucunement à travailler dans des usines comme dans les vieux temps, la vie à la prison était aussi fatigante que possible. Surtout, quand la nuit, on arrivait pas à dormir.
Si l'on est épuisé, l'on dort, me direz vous. Cependant l'épuisement de ces prisonniers n'était qu'en partie la fatigue. C'était aussi gravement morale. A la pensée de rester encore 5 ans en prison, dans cette salle toute noire, ne faisait que baisser le morale. Certain en devenait fou. On ne voulait pas rester ici, coincé, caché du monde. On ne voulait pas pourrir, gâcher sa plus belle jeunesse dans une cellule qui n'offrait qu'un filet de lumière, quelque fois. Alors après plusieurs tentatives de s'échapper, après plusieurs accès de folies, on pensait au suicide. Et tout les arguments pour vivre, semblaient bidons.
Alors on ne fermait pas l'œil de la nuit.
La vie à la prison représentait une vie monotone. On se levait le matin, 7 heures, au coup de siffler. On nous refilait du travail à faire pendant toute la matinée. On allait manger - le seul moment de socialisation, et encore ce n'était pas heureux. On s'asseyait, on mangeait, on s'insultait, on restait silencieux. La joie de vivre avait disparu de l'âme de tous ses prisonniers. Les hommes regardaient les femmes avec un désir sexuel épouvantable: la femme était pour eux un morceau de viande. La femme regardait l'homme avec grande curiosité comme une jeune femme qui ne sait plus ce que c'est. Les vieillards regardaient les jeunes avec mélancolie. Parce que, ah! si seulement ils n'avaient pas commis de crime. On retournait dans sa cellule après le déjeuner et on continuait son travail en silence. Cette journée se répétait sans cesse, et on ne comptait plus les jours de l'année. On sortait pendant l'été dans la géante cours de la prison. Celle ci était grise comme une cours de récréation, mais c'était le seul moment où chacun se libérait et parlait. On se sentait libre, avec le vent sur les visages et les silhouettes d'arbres au loin. Tout semblait beau, précieux et plein de vie. On retrouvait goût à cette vie qu'on avait perdu; Mais dès que l'on rentrait de nouveau dans la prison, dès qu'on s'enfermait dans sa cellule silencieuse et austère, la magie se terminait, et on replongeait dans son état normal, dans son état refermé, dans son état presque mort.
C'était un février. Peut-être le trois ou le quatre. Il avait fait très beau ce jour là, pour un jour de février, froid mais beau. La taille du pistolet elle ne s'en souvenait plus; Comment elle l'avait eu sous sa main à ce moment? Elle ne savait plus.
Plongée dans la noirceur de la cellule, Aurore fronça les sourcils, ferma les yeux et réfléchit.
C'était Peter, qui lui avait montré le pistolet la première fois. C'était pendant une fête. Avec la lumière qui flashait partout, Aurore avait vu un flash argenté dans le blouson, de son pote Peter. Ou peut-être c'était Jake. Enfin, elle s'était approché de lui, et saoule, elle avait chuchoté dans son oreille : "mais qu'est-ce que tu as là? dans ta poche?". Elle sentait le souffle de Peter sur son visage, et il sourit, ses dents jaunes se révélant. "Tu tiens vraiment à ce que je te montre, ma p'tite." il avait prononcé, les yeux brillants. Aurore intriguée avait hochée de la tête plusieurs fois, et rit. Peter la trouvait belle ce soir là, ses longs cheveux bruns détachés et ses grands yeux bleus le regardant malicieusement. Elle portait une robe très légère qui laissait montrer son corps bronzé et musclé. "Alleeeeeezz P-pete" s'exclama t'elle, le prenant dans ses bras. " vas dans la chambre ma belle, je te rejoins" répondit-il un grand sourire au lèvre. Toute excitée, Aurore commença à partir, et Peter resta là, la regardant tituber vers la chambre, son corps canon se révélant à chaque plis de la robe. Il s'excita et la rattrapa mettant sa main derrière son dos. Lentement, très lentement il descendit sa main, pour toucher ses fesses.
Elle fit un petit cri, mais ne lui enleva pas la main qu'il serra plus fort. Ils rentrèrent dans la chambre ensemble. Aurore se dégagea de lui, et s'élança vers le lit, et s'y asseyant dessus comme une petite fille. "Montre moi Pete, montre moi" midauna t'elle. Le grand jeune homme s'avança et s'assit sur le lit à côté d'elle. Peut-être trop près d'elle. Il sortit doucement le pistolet de sa poche et lui dit avec un petit sourire "attention ma belle, c'est un vrai, et il est chargé, fais gaffe. C'est pas pour toi, ma jolie." Aurore resta silencieuse devant cet objet tant inconnu pour elle. Elle avança la main pour toucher mais Pete l'arrêta. Il plaça l'arme sur la commode et s'approcha d'Aurore qui regardait toujours le pistolet. "C'est... waouw..P-peeete" Elle avait trop bu, ça Pete le voyait. Doucement, il approcha son doigt vers les lèvres pulpeuses d'Aurore, et lui dit :"shut, pas un mot à personne hein... c'est un secret entre..." il descendit lentement sa main de sa bouche, à son cou, à son épaules, à sa bretelle, pour la faire glisser sur la peau douce de la jeune fille. "...nous."
Aurore ne se rendit même pas compte qu'il avait enlevé sa bretelle, tant ses yeux restaient fixés sur ceux de Pete. Curieusement, elle ne pouvait les changer de place. Doucement il enleva la deuxième bretelle, et vit Aurore regarder encore une fois le pistolet. Il se dit qu'elle serait vraiment dangereuse avec. Les deux bretelles tombés la robe se déplia doucement. C'était une robe de couturier faites sur mesure pour Aurore. La robe se déplia donc doucement, et après un moment, elle se retrouva en soutiant gorge sur le lit. Quand elle se rendit compte, la réalitée brutale lui surgit, et elle cria : "Petteee, oh non ma robe s'est cassé... tu veux pas m'aider à en trouver une autre, viens on va dans la chambre de Laura, elle fait la même taille que moi." Mais au lieu de l'écouter, Aurore vit avec grands étonnement qu'il la regardait fixement, un sourire d'envie sur les yeux. "Petee?". Pete ne répondit pas, et à la place, s'approcha lentement déboutonnant sa chemise à toute vitesse. "Pete? Peete? Mais qu'est-ce que tu fais?". Il s'élança sur elle, lui décrochant le soutient-gorge avec ferveurs. Elle bascula sur le lit, et le retrouva sur elle, lui prenant les siens, et commençant à lui mordre doucement. Elle cria, affolée, mais n'avait aucune force, elle avait trop bu. Il grogna avec plaisir en sentant son contact sur la peau, mais elle répugné le repoussa et se roula hors du lui. "Salope, reviens" hurla-t'il et il s'élança vers elle. Elle n'eut pas le temps d'arriver vers la porte qu'il l'attrapa et la ramena vers lui, dé zippant son jean. Elle hurla et vit le pistolet à son côté. Bingo, elle allait le frapper. Elle le prit, le trouvant lourd, et Pete arrêta son geste et par erreur, poussa sur la détonation, et le coup de feu partit.
2h05 am - Pete Yvres était mort.
Affolée, réveillé, Aurore se rhabilla en vitesse, ne se rendant pas compte. Elle donna des coups de pieds au cadavre avec folie, comme si elle voulait le réveiller. Les coups de feux alertèrent les autres invités qui rentrèrent tous. Ils virent une jeune fille, brune un pistolet sur le sol près d'elle, donnant des coups de pieds à un cadavre. Des cris retentirent.
4h 00 am - un an après, seule dans sa cellule, elle se dit qu'elle avait du s'évanouir après ça. Bien sûr, rien n'indiquait une tentative de viole, et elle se trouva embarquée en prison pour 5 ans.
***
Et puis, maintenant le soleil, le ciel bleu azur, les fleurs multicolores, et le sable doré à ses pieds. La jolie brune ouvrit ses grands yeux bleus et inspira un grand bol d'air frais. Elle était arrivée dans un sorte de Paradis, et elle ne savait comment. En tout cas c'était bien miraculeux.
Habillée d'une robe légère blanche, elle s'assit dans le sable et contempla la mer le coeur se relaxant pour la première fois depuis février dernier. Bizarrement en fermant les yeux, elle ne voyait plus Pete, et ses sourires mielleux, en se touchant, elle ne ressentait plus du dégout. Elle ne sentait même plus coupable. Elle se leva rapidement, et commença à courir, à danser, à tourbillonner au soleil.
Elle avait l'air d'une colombe profitant des derniers mois de mais.
Peut-être tout ceci était un rêve, mais elle en profiterait.
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